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Patrick Martin devient docteur en sciences infirmières

Dans l'ordre habituel : Dave Holmes, Patrick Martin et Louise Bouchard

Après avoir étudié en cinéma et en communication au cégep de Rosemont et à l’Université Concordia, Patrick Martin a mis sur pied une petite maison de production au sein de laquelle il s’est investi pendant plusieurs années. Durant cette période, la santé de sa grand-mère s’est détériorée et il a ainsi découvert la profession infirmière pendant l’hospitalisation de cette dernière. Il a rapidement réalisé toute la noblesse de la profession et a même décidé de devenir lui-même infirmier en obtenant tout d’abord un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers. Il a ensuite poursuivi ses études à l’université et vient de terminer avec brio un doctorat en sciences infirmières.

Sa thèse est intitulée : « Contraintes vécues, idéal normatif et actions déployées en vue de transformer l’exercice de la profession infirmière. » Sa recherche doctorale veut contribuer à mettre fin aux injustices et à la souffrance vécues par les infirmières dans leur milieu de travail. Elle a été dirigée par une solide équipe : Louise Bouchard et Dave Holmes. Mme Bouchard, professeure honoraire à la Faculté, est notamment reconnue pour son engagement politique pour faire reconnaître la liberté de conscience des infirmières. M. Holmes, co-directeur, est professeur titulaire à l’École de sciences infirmières de l’Université d’Ottawa et aussi titulaire de la Chaire de recherche universitaire en soins infirmiers médico-légaux.

Le 22 juin dernier, Patrick Martin soutenait sa thèse avec beaucoup de confiance et d’enthousiasme. Le jury a recommandé la publication de sa thèse et a proposé que son nom soit inscrit sur la liste d’honneur du doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales. Depuis janvier dernier, M. Martin est professeur adjoint à la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval. Il compte poursuivre ses recherches et faire avancer la réflexion sur la transformation de l’exercice de la profession en étant convaincu du rôle actif que les infirmières peuvent jouer dans ce processus.

Résumé de la thèse : Cette étude a pour but d’explorer les expériences vécues par les infirmières soignantes politiquement engagées qui exercent en centre hospitalier (CH), de rendre compte de l’ordre social existant et des rapports de force qui y ont cours, et de répertorier les idées qu’elles apportent et les actions qu’elles mettent en place de façon à favoriser la transformation de l’exercice infirmier dans ces milieux. Les résultats révèlent une déprofessionnalisation en faveur d’une technicisation du soin infirmier et d’une dérive autoritaire en CH. Les actions que les participantes souhaitent déployer visent l’humanisation des soins et l’autodétermination professionnelle. Certaines s’objectent en conscience, déploient des actions de non-coopération, font preuve d’actes de désobéissance civile ou souhaitent agir en ce sens pour que l’on prenne en compte leurs revendications.

Membres du jury :

  • Annette Leibing, président-rapporteur
  • Louise Bouchard, directrice de recherche
  • Dave Holmes, codirecteur (Université d’Ottawa)
  • Laurence Bernard, membre du jury
  • Bernard Roy, examinateur externe