Connaissez-vous le projet so-RELAX? Pour nous en parler, nous avons discuté avec Lorie Perreault, étudiante en 2^ème année au baccalauréat formation initiale en sciences infirmières.


Bonjour Lorie, pourrais-tu nous présenter brièvement le projet So-Relax?

Le projet So-Relax est composé de deux volets, le premier consiste à enseigner et tester une technique de relaxation pour diminuer le stress lié aux études et à la vie quotidienne.

Le second volet fait intervenir les participants de la première phase en leur donnant cette fois le rôle de formateurs dont le but est d’enseigner la technique de relaxation (le training autogène) à leurs pairs, c’est-à-dire à d’autres étudiantes et étudiants.

Au bout du compte, l’objectif est de mieux comprendre les mécanismes d’apprentissage et surtout de voir si l’apprentissage par un pair a un impact différent.


Comment se déroulent les rencontres avec les étudiant.e.s ?

Le cœur de ces rencontres est une technique de relaxation. L’idée est de réfléchir à trois points positifs de notre journée. Ces évènements n’ont pas à être exceptionnels, ça peut être aussi simple que le fait d’avoir mangé un biscuit que l’on apprécie tout particulièrement, ou d’avoir pu profiter de la brise fraîche lors d’une journée particulièrement chaude. Avec cette réflexion, le but est de comprendre que nous pouvons avoir un contrôle sur notre bien-être, et d’obtenir une forme d’autonomie sur ces questions.

Le projet s’étale sur 7 semaines à raison d’une rencontre de 1h par semaine via Teams. Toutes les rencontres sont en virtuel pour faciliter la participation. Nous n’avons pas à venir sur le campus et les participants et participantes peuvent tester directement les techniques de relaxation dans un environnement confortable, dans lequel ils se sentent bien.

En groupe de trois ou quatre élèves, nous nous réunissons et nous essayons ensemble de réfléchir à la notion de bien-être et de qualité de vie. L’idée de ces discussions est de favoriser l’interactivité.

Pour en ressentir les effets bénéfiques, l’exercice doit être réalisé au moins deux fois par jour, le prétexte parfait pour s’accorder un peu de temps pour soi et surtout, pour se concentrer sur le positif.


Selon toi, qu’apportent ces rencontres aux étudiants participants ?

Pour moi, ces rencontres sont une belle occasion de réfléchir sur ce qui nous fait du bien. Dans les études en sciences infirmières, on nous apprend à penser aux autres, à prendre soin des gens physiquement et mentalement. On passe énormément de temps à penser aux autres, mais on ne prend pas le temps de le faire pour nous-même.

Le projet permet aux étudiants et étudiantes de développer une technique de relaxation plutôt rapide puisqu’elle prend moins de 10 minutes à mettre en place.

Ce projet apporte aussi la possibilité, à celles et ceux qui en ressentent le besoin, de se confier plus facilement. Il est souvent plus simple de se confier à quelqu’un qui nous ressemble plutôt qu’à une personne en position d’autorité. En cas de problèmes plus graves, nous possédons une liste de ressources vers qui se tourner, mais la technique d’enseignement par les pairs permet de faciliter le dialogue et le contact avec les membres de la communauté étudiante.

Finalement, je ne conseillerai pas ce projet seulement à des personnes anxieuses mais vraiment à toutes et à tous. Prendre du temps pour soi c’est important pour tout le monde!


Qu’est-ce que tu aimes le plus de ton engagement dans le projet so-RELAX?

Ce que j’aime avec mon engagement pour So-Relax, c’est dans un premier temps d’avoir pu découvrir un exercice de relaxation qui m’aide beaucoup pour réduire le stress, gérer l’anxiété au quotidien et surtout trouver le sommeil plus facilement.

Les différentes sessions nous permettent d’avoir une réflexion profonde, sur nous-mêmes et sur notre bien-être. N’oublions pas non plus que ces questions sont au programme des études en sciences infirmières. On peut ainsi approfondir les notions de bien-être et de santé communautaire!

J’ai toujours eu un attrait pour l’enseignement. Avec So-Relax, j’ai la possibilité de partager des connaissances à un petit groupe d’étudiants et d’étudiantes. C’est gratifiant et vraiment formateur. Ça me donne vraiment le goût de continuer dans cette voie-là!