Diplômée de la Faculté des sciences infirmières (FSI), Joannie Van Houtte St-Gelais est infirmière clinicienne spécialisée en prévention et contrôle des infections. Elle a participé à la création d’une formation pour le développement professionnel à la FSI.  

Elle nous parle de cette expérience et nous livre un message en prévision de la Journée mondiale de l’hygiène des mains de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), prévue le 5 mai 2022.  

Qu’est-ce qui vous a motivée à créer une formation pour le développement professionnel?  

J’ai toujours vu le développement professionnel continu comme une obligation morale, avant même que l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec en fasse une norme. J’ai sans cesse trouvé important de maintenir à jour mes connaissances le plus possible parce que tout évolue rapidement dans le milieu de la santé. Je considère essentiel d’avoir des outils de travail fonctionnels et actualisés pour soigner les patients.  

En participant à la réalisation d’une formation pour le développement professionnel avec la FSI en tant qu’experte de contenu, ce que j’ai le plus aimé, c’est tout ce qui était mis à notre disposition. J’ai fourni l’expertise, mais je n’ai pas eu à me préoccuper de la forme que ça prendrait.   

J’étais habituée à présenter du contenu avec PowerPoint ou Prezi. La faculté, avec ses expertises en pédagogie, andragogie et méthodes innovatrices, a pu m’amener ailleurs, au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer.   

Pourquoi développer une formation sur la prévention et le contrôle des infections?  

Ce qui m’a vraiment attirée vers ce projet, c’est qu’on voulait s’attarder aux principes scientifiques qui sous-tendent la prévention et le contrôle des infections. Au fil de mes années de travail à titre d’infirmière, j’ai appris que, lorsqu’on me demandait d’effectuer quelque chose sans m’expliquer pourquoi je le faisais, ça ne m’enchantait pas particulièrement. Saisir ce qu’on attendait de moi augmentait mon adhésion aux différents comportements et aux diverses pratiques exemplaires.   

Puis, en période de pandémie de COVID-19, il y avait beaucoup d’exigences par rapport à la prévention et au contrôle des infections auxquelles il fallait se conformer et que nous soumettions aux membres de l’équipe de soins.  

J’ai constaté qu’en accroissant le savoir du personnel on pouvait augmenter leur adhésion aux différentes recommandations soumises.   

Qu’avez-vous pensé des technologies éducatives utilisées dans la formation?   

J’ai vraiment aimé être au fait de toutes les technologies éducatives qui allaient être exploitées. Je ne connaissais pas forcément bien ce domaine, donc j’en ai appris beaucoup!  

J’ai eu un coup de cœur pour la portion basée sur les jeux d’évasion parce que j’en fais énormément. Aussi, l’utilisation de vidéos à 360 degrés – dont j’étais moins familière et que j’ai pu découvrir grâce à l’équipe de la FSI – était dans l’ère du temps.  

Le 5 mai est une date importante pour la prévention et le contrôle des infections, pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet?  

Chaque année, l’OMS déclare que le 5 mai est la Journée mondiale de l’hygiène des mains.  

Cette journée est très importante pour faire la promotion de l’hygiène des mains. Je comprends qu’avec le contexte actuel de pandémie de COVID-19 on en a beaucoup entendu parler.  

Par contre, je trouve que c’est quelque chose de conséquent que l’on doit poursuivre parce que si l’hygiène des mains est bien performée, au moment adéquat, cela peut réduire jusqu’à 40 % les infections que le personnel de la santé transmet aux patientes et patients lors des soins.  

On se lave les mains pour se protéger, pour protéger les autres et pour continuer à offrir la meilleure qualité de soins possible.  

Pour visionner l’intégralité de l’entrevue :  https://youtu.be/0gdzgEtqIpE

Pour s’inscrire à notre formation sur la prévention et le contrôle des infections : bit.ly/3rjy3rf

* Cette entrevue a été éditée pour des raisons de concision et de clarté.