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Haj Mohammed Abbad : la pédagogie par l’innovation

La pédagogie par l’innovation

Portrait d’Haj Mohammed Abbad (sciences infirmières 2008, administration des services de santé 2013)

Si chaque jour à 5 h, Haj Mohammed Abbad choisit un itinéraire différent pour sa course à pied, dans sa vie professionnelle, il ne va que dans une seule direction : l’Université de Montréal (UdeM). Fils d’une directrice d’école et d’un entrepreneur, il a quitté il y a plus de 20 ans son Maroc natal pour étudier au Canada.

« J’ai toujours rêvé de faire partie de la communauté de l’UdeM, car elle est la plus influente université dans le milieu de la francophonie, affirme-t-il. Je me rappelle le jour où je me suis inscrit, j’étais tellement content que j’ai écrit à tout le monde avec mon courriel de l’UdeM. C’est un établissement citoyen qui participe au développement de la communauté et qui m’a beaucoup donné. »

Diplômé en biologie de l’autre côté de l’Atlantique, il a obtenu à Montréal un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers, un baccalauréat en sciences infirmières, cheminement Honor et une maîtrise en administration des services de santé. « Je ne changerais rien à ce parcours, souligne-t-il. J’ai côtoyé des personnes extraordinaires qui m’ont aidé à devenir qui je suis. »

Attirer la relève

Il est aujourd’hui directeur du Centre d’expertise en simulation en santé (EXeSS) et de la clinique-école de la Faculté des sciences infirmières de l’UdeM, située sur le campus de Laval, qui a ouvert ses portes en décembre 2022. Ces 2 entités ont une fonction bien précise : recruter les étudiantes et étudiants pour former de nouveaux professionnels et faire face aux besoins en santé de la population.

« J’ai une vision holistique de la profession infirmière, c’est une profession qui regorge de possibilités, on peut faire de la clinique, de l’enseignement, de la gestion ou de la recherche, et c’est ce qui me plaît », explique-t-il, assis dans une salle du Centre EXeSS où sont allongés sur des brancards des robots-patients plus vrais que nature. Les étudiantes et étudiants peuvent pratiquer des prises de sang ou des accouchements sur ces mannequins dotés de la parole et qui réagissent aux traitements administrés.

Soulignons que la Faculté des sciences infirmières de l’UdeM a été la 1re à avoir un système immersif pour la formation et à être agréée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Une expérience hors pair

« Pour attirer la relève dans cette profession, mentionne-t-il, il faut des environnements d’apprentissage attrayants. Or, nous sommes à la fine pointe de la technologie avec des stratégies pédagogiques diversifiées qui répondent aux besoins et à la complexité des soins de santé de la population. Nous sommes des leaders et devons maintenir cette position dans le domaine de la simulation. Je suis content que les étudiantes et étudiants puissent apprendre dans ces conditions. Les bons coups autant que les erreurs sont des occasions d’enrichissement. Quand on leur propose des outils numériques, on voit leur motivation. »

Juste à côté, la clinique-école semble aussi séduire. « On a un ratio d’une étudiante ou d’un étudiant pour une personne professionnelle, on ne peut faire mieux en matière d’expérience, met-il en valeur. La population desservie est satisfaite du travail des futurs infirmiers et infirmières. »

À l’UdeM, Haj Mohammed Abbad ne manque pas d’idées avec ses équipes : « Tout est une possibilité. » Et quand on lui demande de s’exprimer sur l’avenir, il évoque l’entrepreneuriat, un domaine qui le passionne. Il semble suivre les conseils qu’il donne à ses étudiantes et étudiants : « Il faut toujours apprendre et continuer à croire en son potentiel. L’impossible n’existe pas, c’est ma devise. » 

Rédigé par Julie Sicot, mars 2023. À la demande du Réseau des diplômés et des donateurs pour la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal.