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Louis J. Lapierre : donner par altruisme

À la suite de son don à l’École d’architecture de la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, l’architecte de grand talent retraité, Louis J. Lapierre, vient maintenant en aide à la Faculté des sciences infirmières en hommage posthume à sa femme Suzanne.

Son geste généreux s’est traduit par la création d’un fonds permettant l’octroi de dix bourses annuelles à des étudiants de cette faculté. Selon M. Lapierre, par leur passion et leur engagement, les diplômés de cette profession seront parmi les plus aptes à relever les défis de santé que les changements climatiques imposeront aux futures générations. Même retraité, il demeure actif. En 2013 et 2018, il crée deux sites Web visant la transmission internationale de connaissances. En 2018, il réalise un livre sur l'oeuvre de sa vie intitulé L'architecture dans une vie.

L’éducation comme tremplin

L’éducation a semé les grands jalons de la vie de M. Lapierre, bien qu’il ait été contraint, par ses obligations familiales et sa participation à la Seconde Guerre mondiale, à renoncer aux bancs d’école pendant neuf ans :

« Le campus de l’Université de Montréal était rempli d’étudiants au début du 20e siècle. Mon père ne se lassait jamais de me raconter les bienfaits de la vie universitaire. C’est là que la flamme est née. En 1976, j’ai eu l’opportunité de poursuivre mes études à la maîtrise, accompagné d’un maître dynamique pour m’orienter. » 

C’est par ailleurs l’auteur Yuval Harari (Sapiens : une brève histoire de l’humanité) qui lui a permis de comprendre le grand rôle des dons dans le soutien de nombreuses activités universitaires : « Les dons ne sont rien de moins qu’essentiels. Heureusement, l’esprit d’entraide est de plus en plus présent au Québec. »

Un grand humaniste

Son souci des autres se reflète dans ses créations ainsi que dans les valeurs profondes de l’homme qu’il est : « Tout dans ma vie a été fait sur la base de l’amour. Il faut aimer ce que l’on fait puisqu’ainsi on ne compte pas les heures, et notre dévouement est décuplé. »

Il édicte trois piliers dans sa vie : l’architecture – l’art – sa femme Suzanne. Un autre s’est ajouté depuis peu à ces fondations : l’action philanthropique. Pour lui, la redistribution de ce qu’on a reçu représente la quatrième étape d’une vie.

« L’esprit qui me guide est le bien-être humain, qui se traduit à mes yeux par l’accès à la santé et à un habitat sain. » Il était alors naturel pour ce grand humaniste de donner aux facultés de l’aménagement et des sciences infirmières de l’Université de Montréal. 

Pour en savoir plus sur l’œuvre de l’architecte Louis J. Lapierre, visitez le louislapierre.com.