Portraits d’infirmières praticiennes spécialisées en santé mentale
Deux infirmières praticiennes spécialisées en santé mentale (IPS-SM) diplômées de la Faculté des sciences infirmières (FSI) de l’Université de Montréal (UdeM) témoignent de leur parcours et de leur vision de leur profession.
Sur la première ligne
Caroline Marois est IPS-SM au CLSC Sainte-Catherine dans le centre-ville de Montréal. Elle travaille auprès d’une clientèle qui éprouve des problèmes de santé mentale pour une première fois. Diplômée du baccalauréat en sciences infirmières de la FSI UdeM, elle a travaillé dans plusieurs unités en santé mentale (urgence, psychiatrie, toxicomanie, itinérance) en tant qu’infirmière clinicienne.
Caroline nous explique qu’il y a de nombreuses de subtilités en santé mentale. « Comme infirmière clinicienne, j’avais une base, mais je voulais aller plus loin, pour faire progresser le patient dans son rétablissement et sa santé mentale ».
Le titre d’IPS-SM lui donne maintenant la possibilité de diagnostiquer des conditions de santé mentale et de prescrire des médicaments et des traitements, ce qui lui procure plus d’autonomie dans sa pratique infirmière.
Lorsqu’on la questionne sur ce qu’elle aime dans ses fonctions, elle répond sans hésiter : « depuis 3 ans, j’ai encore plus d’autonomie dans ma pratique! J’exerce mon leadership dans mon équipe et ma parole est écoutée et respectée. »
Prendre en charge des clientèles variées
Erhel Diard est IPS-SM à la Clinique JAP du CHUM où elle rencontre des jeunes adultes ayant vécu un premier épisode psychotique. Elle intervient avec une équipe interdisciplinaire auprès de patients qui ont besoin de plus de flexibilité dans leur suivi.
Après avoir travaillé comme infirmière clinicienne dans des milieux de soins internationaux diversifiés ̶ santé mentale en France, chirurgie et urgence au Québec, soins de plaie en Inde –, elle souhaitait se spécialiser en santé mentale.
Selon Erhel, une grande variété de milieux veulent intégrer une IPS-SM à leur équipe. Il y a donc autant de possibilités de rôles infirmiers qu’il y a de milieux.
Elle ajoute : « La construction d’un rôle d’IPS-SM doit être accompagnée de passion et de détermination. C’est un nouveau rôle qui demande une volonté d’aller plus loin, du leadership! Le beau côté, c’est la possibilité de se donner une carrière à son image. »
Devenir IPS-SM
La maîtrise IPS en santé mentale vous intéresse, mais vous hésitez encore à déposer votre demande d’admission à la FSI de l’UdeM?
Caroline Marois nous révèle les qualités d’une IPS compétente : « Ça prend de la curiosité, de la motivation, du dynamisme. Mais ce qui fait la force d’une IPS, c’est sa compétence clinique, son humanisme, son caring, son intérêt envers l’autre pour le faire sentir bien et pour bâtir une relation de confiance ».
Vous vous reconnaissez? Vous avez jusqu’au 1er mars pour déposer votre demande d’admission ici.
Pour en apprendre davantage sur le rôle d’IPS-SM et le programme de maîtrise IPS de la FSI de l’UdeM, lisez l’article complémentaire.